l'histoire continue...

*Themis rentrait tard ce soir ; encore une soirée loin d'Ishtar, une soirée de meutres, de sang, de mâles diminués...
Arrivée aux alentours de la cité, elle vit un être encapuchoné assis dans l'herbe.

Héhé, chouette, un petit dernier pour la route ; il l'air tout fragile en plus !
Oh, je suis fatiguée ! Et j'ai vraiment plus faim...
Tu pense qu'à toi, j'ai la dalle moi !
Bon, on va discuter avec lui et suivant ce qu'il nous raconte, on décidera de son avenir proche, ok ?
Pfff, qu'est-ce que tu peux être fleur bleue... tu m'donnes vraiment la gerbe avec tous tes bons sentiments.
Mais oui, moi aussi je t'aime.

Themis se dirigea d'un pas décidé vers crimon.

A quelques mètres de celui-ci, elle le reconnu.

Crimon ! Putain, je vais m'le faire ! je vais m'le faire !
Ba alors nunuche, t'as les nerfs en pelottes ? Tu voulais pas aller discuter ?
Mais cet abruti ; je peux pas le supporter ! Je vais le faire souffrir ; même toi t'auras jamais fait pire !
Oula, mais c'est que tu deviendrais presque interessante poulette ! Limite tu m'excite à parler comme ca...
Bon tu me lache que j'aille lui arracher ses les oreilles et la queue !
Minute papillon ! Tu va voir comme c'est frustrant d'être sans cesse brimée par une rabat-joie ! On va faire comme tu voulias ; on va discuter avec le monsieur... Seulement après, tu pourras me faire ta démonstration. *

Salut toi ! Qu'est-ce qui t'amenne vers chez nous ? T'es venu pour ta fessée ?

Crimon ne leva meme pas la tête. Il connaissait cette voix mais elle etait pour lui sans interet.
Devait il perdre son temps pour discuter avec cette personne ?
Apres tout, qu'avait il à y perdre.

Un murmure sortit de sa bouche comme s'il formulait une incatation.
Il enfonca ses mains dans sa cape pour se preparer au froid qui allé arriver.
En quelques secondes, la temperature chuta et une brise glaciale vint alors parcourir la plaine.

Lorsque le vent se calma, Crimon se leva. Il deploya ses grandes jambes et se mit face à Themis.
Meme montée sur un nain, la soit disant pretresse n'arrivait pas à son menton.

Désolé pour le vent, je ne peux pas m'empecher de faire ce petit tour lorsque quelqu'un vient me chercher querelle.
Je viens apporter un message mais je ne pense pas que tu soit prete à l'entendre.
D'ailleurs, il ne t'ai pas vraiment destiné...

Un leger rictus s'afficha sur le visage de l'homme en capuche.





(édit de themis : étant donner que mes dispute avec moi même se font dans ma tête, tu n'es pas censé les entendre ; j'ai donc effacé le hors sujet.)

*Apparemment, il la voulait sa fessée.

Une brise fraiche caressa les jambes de l'elfe ; sa peau se hérisse de petits points glabres ; un léger frisson parcouru son dos. Puis Crimon se leva ; un grand benet inconscient.*

Désolé pour le vent, je ne peux pas m'empecher de faire ce petit tour lorsque quelqu'un vient me chercher querelle.
Je viens apporter un message mais je ne pense pas que tu soit prete à l'entendre.
D'ailleurs, il ne t'ai pas vraiment destiné...

*En même temps, s'il ne veut pas discuter avec nous, tant pis pour lui ; il ne doit pas bien savoir à qui il s'adresse. Tu me montre comment tu peux être mauvaise ?
En plus, je suis sure que cet abruti croit m'impressioner avec ses p'tits tours de magie style gaulois. A part me filer un rhume, je vois pas bien à quoi ca sert. *

Si tu ne me considère pas digne de recevoir ton message, je ne te considère pas digne de continuer à souiller ses Terres de ta présence ! Et puisque la température a quelques peu baissée depuis peu, je vais devoir trouver un moyen de me réchauffer...

*A ces mots, les longues jambes de Crimon prirent feu. Le capuchauné avait certe une langue bien pendue, mais sa puissance n'était rien pour la Grande Prêtresse d'Ishtar qui avait, ces derniers temps, pris le vit de bien plus fort que celui-ci. Il hurlait de douleur.

Un simple feu, c'est tout ce que tu peux faire gourdasse ?
J'aime pas la viande crue !

Les flammes s'estompèrent avant de disparaitre, laissant Crimon sans force à terre.

Au moins, moi, ils avaient la chance d'admirer mon corps avant de me subir...
Tu penses vraiment que j'ai une quelconque envie de lui faire cet honneur ?
Bon, et la suite ?

Themis se jeta sur les jambes du messager, déchira le vêtement, arracha la rotule droite du malheureux vant d'en lêcher le sang qui coulait goutte par goutte d'un lambeau de tendon. Puis l'elfe s'attela à son occupation préférée des derniers temps ; une opération qui pourrait être minutieuse en d'autres temps et d'autres circonstances ; ici la castration ne se faisait pas dans des conditions d'aseptie stricte, c'est le moins que l'on puisse dire, ni même avec de quelconques instruments. La ténébreuse attrappa les parties d'une main, un pied sur le pubis de son patient, tirer d'un coup sec...
Du sang, beaucoup de sang...
Crimon aurait pu se vider en quelques minutes, laissant son corps sans vie, ni vit, sur l'herbe.

D'un autre côté, je suis curieuse de voir ce qu'en ferais Farfal cette fois !
Ca me saloule, je vais m'coucher !
J'y crois pas ; c'est moi qui ai le rôle de la Sainte ce soir ? On le recout vite fait ; juste que ca tienne le temps qu'il aille voir le prophète pour lui dire sa connerie, et on va se piauter ; je suis crevée aussi pour tout te dire !

Themis recousu le périnée de Crimon qui n'avait mainteannt qu'une peau sans trop d'aspérités de l'ombilic à l'anus. Puis, le laissant récupérer gisant dans l'herbe, elle regagnit sa chambre, se dévêtit, puis se glissa dans son lit, détendue comme jamais.

Ca fait du bien hein ?
Un bien fout ; je me surprends moi-même. *

Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas autant pris de plaisir. La torture, le sang, les flammes ... tout ca lui plaisait et lui rappelait son univers, l'univers de la mort.

En pensant faire du mal, la pauvre petite elfe n'avait donné que du plaisir à Crimon. Pour faire une petite comparaison, c'est comme si l'on donné du chocolat à Irenea, une guerre à Farfal, un cerveau à Iorek, un string à Rintchu ou tout simplement un os à un chien.

Il n'avait pas eu le temps de savourer ce plaisir que Farfal arriva et lui debita un monologue sur le cycle de la vie, de la mort du destin. Crimon n'avait pas encore parlé que tout le monde savait deja ce qu'il allait dire.

Comment peuvent ils savoir ? ces simples mortels auraient donc les memes pouvoirs que moi ? je ne pense pas qu'ils aient atteint mon savoir ... ils ne peuvent pas encore lire les pensées des gens. pensa t il

Crimon ignora la main tendu vers lui. Pourquoi parler avec des gens qui savent deja tout ou qui pensent tout savoir ? Pourquoi discuter avec des gens qui ignorent certaines de vos paroles en pretextant un hors sujet ?
Crimon se leva et se dressant face au centaure lui dit

Ecoute prophète, ecoute ce que tu veux et toi et ta petite famille suivez la voie que vous vous etes choisie puisque vous ne voyez qu'elle. Lorsque le moment viendra, nous en reparlerons.

Et sur ces paroles, l'homme enveloppé sous sa longue cape blanche maculée de sang fit volte-face et partit. Le sourire encore plus grand que lorsqu'il etait arrivé